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Texte

Photo ©Jean-Baptiste Millot

Joueur de kora, le Sénégalais Ablaye Cissoko, de son vrai nom Kimintang Mahamadou Cissoko, se tient aux confluents de la musique africaine et du jazz.

Après des débuts avec le Saint-Louis Jazz Orchestra, Ablaye Cissoko sort en 2003 son premier album Diam, réalisé et produit par le chasseur de sons Patrick Faubert. Le Griot Rouge, sorti en 2005, toujours avec Patrick Faubert, établit sa renommée à l’étranger.

Ablaye Cissoko se nourrit ensuite de collaborations avec François Jeanneau (“Quand se taisent les oiseaux”, 2007), avec le trompettiste allemand Volker Goetze (“Sira” en 2009), le multi-instrumentiste marocain Majid Bekkas (“Mabrouk” en 2011) ou le batteur de jazz Simon Goubert avec qui il créé le quartet African Jazz Roots (deux albums : “African Jazz Roots” en 2012 puis “Au loin” en 2018).

Le duo Volker Goetze et Ablaye Cissoko se réunit de nouveau en 2012 pour une nouvelle rencontre croisée sur “Amanké Dionti” (vendu à près de 10.000 exemplaires en France) puis en 2014 pour un troisième opus “Djaliya”.

Ablaye n’en oublie pas pour autant sa culture d’origine, la culture mandingue, en témoigne la sortie en 2014 de l’album “Mes Racines” avec son ensemble Sénégalais “Corda Ba”

Depuis 2014, Ablaye Cissoko se produit également avec l’Ensemble Constantinople dirigé par Kiya Tabassian, pour une rencontre inédite et poétique entre musique mandingue et musique de cours persane. Leur album conjoint, “Jardins Migrateurs” est sorti en novembre 2015, suivi de “Traversées” en 2019.

On a vu également Ablaye aux côtés d’Eric Bibb, Randy Weston (Jazz à Vienne 2016), et de la norvégienne Kristin Asbjornsen au sein de son trio et spectacle ‘Traces of You’ (2016).

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